Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pour le retour de Mohamed Abdelaziz au Maroc

25 février 2008

Mohamed Abdelaziz, s'il change de cap, est un Marocain comme tous les autres

marche_sahraouiEntretien du président du CORCAS à l'hebdomadaire "La Vérité" 3

Le Président du Conseil Royal Consultatif des affaires sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid, a affirmé, dans un entretien accordé le 28 avril à l'hebdomadaire "La Vérité", que l'autonomie que propose le Royaume pour les provinces du sud "préservera essentiellement les intérêts et les spécificités marocaines", ajoutant toutefois que ceci "ne nous empêche pas de nous inspirer des expériences existantes de par le monde":

"Le passage du président du Conseil royal consultatif pour les affaires Sahariennes (CORCAS) a donné lieu à divers commentaires, qui ne lui ont pas tous été favorables.

Certains sont allés jusqu'à reprocher à Khalihenna Ould Errachid une certaine proportion à l'enfermement. Et ce, dans la mesure où il a semblé exclure toute responsabilité d'Alger et son ingérence dans le dossier du Sahara. Notamment, en réduisant la problématique à un différend maroco-marocain.

En effet, on ne peut suivre le militant de la cause de la marocanité du Sahara K.Ould Errachid, qui fit partie des premières élites de la région à avoir rallié la mère patrie, lorsqu'il blanchit totalement l'Algérie.

Seulement, il faut se mettre dans la peau de quelqu'un qui a vécu la genèse du mouvement séparatiste.

On ne peut s'empêcher, dès lors, de relever que le côté marocain a manqué de pédagogie et de sens de l'écoute. On ne saurait être oublieux de cet épisode de la bastonnade à Tan Tan, à la suite d'une manifestation réclamant en 1973 la libération du Sahara marocain.

De guerre lasse, les jeunes militants d'origine sahraouie ont décidé de se redéployer autour d'un programme de libération qui ne trouvait guère anormal, au moment où la Libye et l'Algérie revendiquaient la paternité des mouvements de libérations de par le monde - de s'adresser à Alger et à Tripoli.

D'où le congrès de Attar (dans le nord de la Mauritanie) qui a abouti à la mise au point de la charte de 22 points, constituant le Polisario.

Ceci est intervenu dans le contexte des clivages que l'on sait, que ce soit sur le plan international marqué par la confrontation entre le bloc de l'Est et celui de l'Ouest, mais aussi régional et arabe qui, après le décès de Jamal Abdennasser, le legs nassérien a été récupéré par le jeune capitaine Kadhafi.

Ce dernier finançait à l'époque, publiquement, le mouvement IRA, voire qu'il déclara son soutien au coup d'Etat raté en 1971 contre la monarchie marocaine.

Ceci étant le décor. Maintenant, les choses ont changé et les propos de Khalihenna Ould Errachid, dans l'entretien qu'il a accordé à La Vérité, recadrent ses déclarations.

Le fondateur du parti de l'Union nationale sahraoui (PUNS) en 1974, précise sa vision. Le pourquoi et le comment de son approche.

Le président du CORCAS étonne et l'assume. Bien que ce ne soit pas son dessein, il décline ses idées et les défend.

L'homme qui était « dans » le dossier et qui a traversé ses évolutions depuis les années 70 semble privilégier le côté positif des choses. Pour lui, l'implication de l'Algérie n'est qu'une ramification d'un problème dont la genèse est intrinsèque au royaume.

Or, c'est cela le point d'inflexion que constitue, à ses yeux, le discours royal du 25 mars dernier. Plus encore, dans ce dossier, il va falloir parler d'un avant et d'un après 25 mars.

Reste à savoir comment les choses vont évoluer ? Le président du CORCAS exprime son optimisme dont il dit qu'il n'est pas naïf. De même qu'il nous développe sa vision sur le projet d'autonomie qui devra, aboutir, à clore définitivement ce dossier.

La Vérité : Vous avez également déclaré que Abdelaziz pourra être président du gouvernement local autonome...
Khalihenna Ould Errachid :
Sur la base de certains préalables. Dont la présentation de l'allégeance à Sa Majesté, la reconnaissance de la souveraineté marocaine, etc. Le cas échéant, je ne vois absolument aucun inconvénient à cette éventualité, je l'aiderai même.

LV : Pourtant, il a toujours brandi les menaces…
KOE :
Mais, c'est mon frère, c'est notre frère à tous. Mohamed Abdelaziz est un Marocain comme tous les autres.
Certes, c'est un Marocain qui a des idées farfelues, mais c'est un frère, comme Fkih Basri ou comme tous les opposants qui ont été condamnés à mort. Qui par la suite ont parcouru le monde, mais qui sont actuellement intégrés dans la société marocaine.

Certes, son opposition a été armée, mais, pour moi, Mohamed Abdelaziz, s'il change de cap, est un Marocain comme tous les autres, qui pourra jouir de tous les droits comme tous les autres…

Sources : le site politique du Sahara occidental :
www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie :
www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental :
www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental :
www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental :
www.sahara-social.com

Publicité
Publicité
Pour le retour de Mohamed Abdelaziz au Maroc
Publicité
Publicité